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Fiche de race du Sibérien

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LES PREMIÈRES SEMAINES DE VIE : FAIRE ET NE PAS FAIRE

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LES PREMIÈRES SEMAINES DE VIE : FAIRE ET NE PAS FAIRE .

ISOLER LA MÈRE DES CONGÉNÈRES EN MATERNITÉ ?
QUAND SÉPARER LES CHATONS DE LA MÈRE ?
À QUEL ÂGE VENDRE LES CHATONS ?

FRANÇOISE LEMOINE
DV
Centre hospitalier Vétérinaire Atlantia - 22, Rue René Viviani - 44 200 Nantes

MURIEL MARION
DV
Clinique vétérinaire Montolivet, 234 Rue Charles Kaddouz - 13 012 Marseille

 

 

L'objectif de tout éleveur est de proposer des chatons en bonne santé et équilibrés prêts à intégrer leur nouvelle famille.
La mortalité avant sevrage peut atteindre 15 à 27% chez le chaton de race pure. Les conditions d'élevage, les procédures mises en place seront autant d'atout à un développement optimal du nouveau né en trouvant un équilibre entre limitation du risque infectieux, acquisition d'une homéostasie sensorielle, et sociabilisation.

 

 

I) ISOLER LA MERE DES CONGENERES EN MATERNITÉ ?

1) UNE EXIGENCE DU LÉGISLATEUR ARRETÉ DU 3 AVRIL 2014

Les activités mentionnées au IV de l'article L214-6 du code rural et de la pêche maritime doivent disposer pour les élevages de chiens ou chats, de locaux spécialement aménagés pour la mise bas des femelles gestantes, l'entretien des portées et des animaux sevrés, d'une alimentation en eau de qualité appropriée aux différents usages.

2) POUR OFFRIR DES CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES PARTICULIÈRES

L'immaturité physiologique du nouveau-né exige de maintenir des paramètres environnementaux différents de celles de l'adulte. Le chaton est particulièrement sensible à l'hypothermie, l'hypoglycémie et la déshydratation.
La température du nid même si la mère apporte chaleur et protection est supérieure à celle des locaux des adultes (TABLEAU 1).
Tableau 1 2

3) POUR LIMITER LES RISQUES INFECTIEUX

Les anticorps du colostrum sont chez le nouveau né les seules défenses du chaton vis a vis des infections. Toute affection peut être rapidement mortelle pour le nouveau né. «L'entrée» de germes doit pouvoir y être contrôlée. Les mesures de prophylaxie médicale (vaccination des mères, antiparasitaires externes et internes) et sanitaire (contrôle de l'entrée des personnes, interdiction pour les autres animaux, mesure à l'entrée en maternité, ... ) et d'hygiène rigoureuse (nettoyage et désinfection quotidienne).

CONCLUSION

La localisation de la maternité dans le plan de masse est stratégique. L'implantation doit permettre une surveillance facile et régulière, une limitation de risques infectieux mais aussi d'offrir un milieu riche.


Il) QUAND SÉPARER LES CHATONS DE LA MÈRE ?

Une question différente pourrait également être : pourquoi les séparer ?

À partir des éléments suivants je vous propose d'y réfléchir ...

1) L'ACQUISITION DES AUTOCONTRÔLES

Lors des jeux entre chatons ou des jeux avec la mère, le jeune va apprendre à contrôler sa morsure, sa motricité, ses émotions. Dès que de l'excitation peut exister, lors de la tétée par exemple, les comportements trop vifs, trop impulsifs, mal contrôlés, sont régulés par la mère qui stoppe, ralentit ou sanctionne le chaton qui fait trop vite et/ou trop fort. Le jeune apprend ainsi, la phase d'arrêt des comportements.
Ces interventions de la mère doivent être répétées un grand nombre de fois afin de permettre une acquisition correcte des autocontrôles. Laisser la mère au contact de ses petits uniquement au moment des tétées ne suffit pas. Le défaut d'acquisition des autocontrôles peut conduire à un trouble du développement: le syndrome Hsha. Le chat est impulsif, maladroit et a des difficultés à supporter la contrainte. Cela se traduit par des difficultés d'organisation de son territoire aboutissant à des accidents physiques et des dégradations accompagnées de nombreuses punitions avec un risque d'agression en réaction. Il existe également un risque de morsures dans l'excitation et le jeu. Le contrôle moteur est également imparfait et peut conduire à des blessures physiques du chat. La gravité des morsures est augmentée quand elles existent à cause du manque de contrôle.
Chez le chat, les auto-contrôles s'acquièrent aux alentours de la 5ème semaine .Le rôle de la mère est essentiel.
Le jeu est un élément essentiel dans l'acquisition de comportements régulés utiles à la vie adulte (contrôle de la rétraction des griffes, de l'intensité de la morsure).
La chatte sanctionne ses chatons par des gifles sur le nez et en les retournant et en leur labourant le ventre. Ces punitions peuvent être utilisées par les propriétaires des chatons, lorsque la mère est défaillante. La présence d'autres chats adultes peut également se substituer à la mère en cas de besoins.

2) L'ATTACHEMENT

Un attachement «sécure», apaisant, fournit au chaton une base sécurisante à partir de laquelle, il peut partir à l'exploration de son environnement et revenir chercher de l'apaisement s'il rencontre des situations stressantes. Eviter de multiplier les séparations trop longues d'avec la mère, même si elle a par moments besoin de s'isoler. De la qualité de ce premier attachement dépend une grande partie des facultés adaptatives du futur adulte.

3) L'HOMEOSTASIE SENSORIELLE

Les chatons développés dans un milieu très peu stimulant absence de stimulations auditives (bruits), visuelles (cages lisses et sans vue) , tactile (peu manipulés) et gustatives (alimentation unique pauvre en saveurs) ont un seuil de référence sensoriel très bas. Ils sursautent au moindre bruit nouveau, n'osent pas explorer un milieu inconnu.
Les propriétaires se retrouvent avec un chaton qui reste caché sous un meuble, n'osant parfois même pas sortir la nuit pour se nourrir si des offrandes alimentaires ne sont pas disposées à proximité du meuble sous lequel il se cache. Le risque vital d'un très jeune chat lors de privation sévère est rapidement engagé, ses réserves ne lui permettant pas de tenir sans eau et nourriture très longtemps. Lorsque le chaton n'arrive à se nourrir que la nuit quand tout est calme, des troubles de croissance peuvent également apparaître. les besoins ne pouvant pas être couverts. Si les contacts avec d'autres individus de la même espèce ou d'une autre espèce ont été absents, le chaton sera intolérant à toute sorte de contact. Il sera difficile à attraper, impossible à caresser. Toutes les tentatives d'approche se traduisent alors par de la fuite ou de l'agression quand la fuite n'est pas possible.
Lors de l'adoption, la recherche des nouveaux propriétaires est d'avoir un animal de compagnie, la déception est grande face à un «Sauvageon ». Les mêmes attitudes apparaissent chez les chatons lorsque les contacts ont eu lieu mais étaient de mauvaise qualité, brutaux et pressés, se limitant à l'exécution de soins.
La rencontre et les interactions avec de nombreuses stimulations bruits, odeurs, jeux, personnes ... fournit au chat une "base de données" de ce qui fait partie du monde "normal". C'est-à-dire de différents stimuli qui vont provoquer indifférence ou exploration, sans manifestations émotionnelles excessives, de peur ou d'excitation.
A partir de cette base de données, le chaton, en grandissant, et au travers de ses expériences, pourra s'adapter à de nouvelles situations, à de nouvelles stimulations, si celles-ci ne sont pas trop éloignées du niveau de base. Exposer des chatons à de nombreuses stimulations est intéressant si et seulement si, cela se fait en situation où le chaton peut se rassurer auprès de sa mère, pour peu que cette dernière ne soit pas elle même effrayée.
Fournir une pièce d'éveil avec des stimulations sonores ne suffit pas si les chatons n'ont pas la possibilité de s'apaiser au contact de leur mère ou d'une autre adulte régulateur apaisant. Un déficit de stimulation peut conduire à un trouble du développement : le syndrome de privation. Cela peut conduire à des agressions, peu contrôlées du fait des facteurs émotionnels mais également à de nombreux symptômes comportementaux : alopécie extensive, cystite, malpropreté, obésité.

4) L'ACQUISITION DE L'AUTONOMIE

La chatte se charge d'autonomiser ses petits. Elle accompagne la progression de leurs capacités motrices et sensorielles, en les laissant s'éloigner de plus en plus, sur des durées également de plus en plus longue. Il peut même lui arriver de se désintéresser d'eux par moment pour se reposer au calme, si elle se sent en sécurité.
En restant proche d'elle, les chatons vont continuer à apprendre par imitation.
L'apparition des dents de lait et les microtraumatismes induits entraînent un éloignement spontané de la mère. Afin de prolonger sa présence, la mise en place d'une zone inaccessible aux chatons offre une zone de repos à la mère en maintenant les contacts.
La mère intervient à deux titres : en régulant les comportements débordant et en fournissant un modèle que le chaton va imiter.
L'apprentissage par imitation fait que les habitudes maternelles (préférences alimentaires par exemple) se transmettent aisément à la portée. Un des exemples de comportement acquis par imitation est celui de l'enfouissement des excréments.

5) SOCIABILISATION
A) Sociabilisation à sa propre espèce

Le chat est capable d'échanges sociaux même s'ils ne sont pas obligatoires pour une espèce territoriale. ll peut trouver du plaisir à ces relations et mettre en place des rituels de communication sans pour autant acquérir des règles sociales telles qu'elles peuvent exister dans les espèces sociales, comme le chien par exemple.
Dans les groupes de chats il est fréquent d'observer des activités communes, il ne s'agit pas pour autant de relations sociales, l'organisation du groupe échappe à la structure hiérarchique classique connue chez les canidés et identique d'un groupe à l'autre. Ces activités communes peuvent être très ritualisées dans un groupe stable et ainsi donner une fausse impression d'organisation sociale
Cependant les rituels d'un autre groupe de chats sont différents. Pour qu'un chat soit sociabilisé aux représentants de son espèce, il doit vivre avec des chats jusqu'à au moins 5 semaines voire 7 semaines. Un chaton séparé précocement de sa mère et de ses congénères ne sera pas correctement sociabilisé à son espèce.

B) Sociabilisation aux autres espèces (l'humain en particulier)

La sociabilisation à l'humain est fondamentale puisqu'elle garantit la qualité des interactions avec les futurs adoptants. La rencontre vis-à-vis des autres animaux que le chat va être conduit à côtoyer (chien) est également importante dès le plus jeune âge, afin de faciliter des cohabitations futures.
Le processus de sociabilisation avec une espèce autre nécessite des manipulations dans un contexte positif. Le fait de nourrir les chats ne suffit pas... Si la chatte n'est pas sociabilisée à l'homme, ses réactions de peur vont entraver les contacts avec les chatons qui associent les réactions négatives de leur mère à la présence humaine.

L'étude de Karsh et Turner (Karsh E.B., Turner D. The Human-Cat relationship. ln: Turner D., Bateson P. ed, the domestic cat: the biology of its behaviour. Campridge University Press, 1988, 159-177. ) établit la durée optimale des contacts avec l'homme à 40 mn par jour. Les chats correctement manipulés jusqu'à l'âge de 7 semaines sont plus amicaux avec l'homme et moins peureux. La sociabilisation est meilleure si le nombre de manipulateurs augmente. Selon cette étude, quelques chats (15 %) ne répondent pas à ces manipulations et gardent un tempérament peu sociable. La période optimale pour la sociabilisatîon avec l'homme s'étend de la 2e à la 7e semaine. La peur de l'inconnu, et la peur de l'homme en particulier, débutent aux alentours de la 6e semaine

6) LORSQUE LA MÈRE EST ABSENTE OU DEFICIENTE
A) Si la mère a du être séparée pour des raisons médicales

Par exemple, si elle présente une pathologie infectieuse grave (mammite, métrite, .. .), il est souvent préférable de séparer rapidement la chatte de ses petits, pour éviter toute contamination.
Il est important de pouvoir confier les chatons à un autre adulte, un mâle castré peut faire l'affaire. Le nourrissage sera fait de façon artificielle par l'humain mais en dehors de ces moments là,
les grandes étapes de la sociabilisation pourront se dérouler au contact d'un autre adulte équilibré. Il est parfois possible en fonction des soins requis et des pathologies en cours dans la structure d'hospitaliser la mère avec ses chatons.

B) Si la mère reçoit un traitement susceptible d'être nocif pour les petits

Si la mère reçoit un traitement susceptible de passer dans le lait et d'être nocif pour les petits, elle peut être laissée au contact de ces derniers avec un dispositif solide les empêchant d'accéder aux mamelles. Une chatte peut materner ses chatons sans les nourrir, les phases de tétée ne sont qu'une des étapes du maternage.

7) SEVRAGE ET PIF

Enlever les chatons à leur mère vers 5-6 semaines leur évite d'être infectés même si la mère excrète le FCoV. L'idéal est que les chatons soient alors isolés dans une pièce nouvelle et propre. Si la place est insuffisante, la mère est retirée de la maternité. Parallèlement un nettoyage, une désinfection des locaux et un changement des panières, gamelles et litières sont réalisés. L'arbitrage est alors entre protection contre la transmission de la PIF et l'exposition aux autres risques, l'idéal étant de ne pas mettre à la reproduction des femelles porteuses du virus.

CONCLUSION

La présence d'une mère compétente en permanence est primordiale pour le chaton avant la vente. Les séparations précoces sont lourdes de conséquences pour son avenir comportemental, chez le chaton tout va vite, le développement comportemental en particulier. La loi ne précise que l'âge de vente et non les conditions de garde avant celle-ci. Il s'agit d'un manque que la compétence professionnelle se doit de combler. Les chatons ne sont pas égaux à la naissance et il est possible de voir apparaître des troubles du développement chez certains chatons et pas chez d'autres d'une même portée. La mère ne s'occupe pas strictement de la même façon de tous ses petits, une fragilité interne existe aussi probablement.
Cependant réunir des conditions de développement optimales permet de limiter fortement le risque de voir apparaître des troubles du développement chez les chatons que vous confiez à leurs nouveaux propriétaires. À eux de faire fructifier le potentiel que vous leur avez livré, grâce aux conseils conjugués délivrés par vos soins lors de l'acquisition et par leur vétérinaire lors de la première visite.

 

Ill) A QUEL ÂGE VENDRE LES CHATONS ?

1) ÂGE LÉGAL DE LA VENTE
A) La loi

L:article L 214-8 lI stipule que seuls les chiens et les chats âgés de plus de huit semaines peuvent faire l'objet d'une cession à titre onéreux (Ajout du 7/10/2015 : ou gratuit).

B) En pratique

Une barrière légale interdit de vendre les chatons avant huit semaines. Cette précaution permet de protéger le chaton contre une mauvaise acquisition des autocontrôles, sous réserve que ces huit semaines soient mises à profit pour laisser la mère chatte interagir le plus possible avec ses petits, qu'ils ne soient pas trop nombreux et qu'elle possède elle-même une bonne régulation. Si toutes ces conditions ne sont pas réunies, mère peu mature, portée trop nombreuse, elle pourra être secondée par un autre chat adulte. Les mâles castrés sont souvent de remarquables éducateurs de chatons. La limite existe pour l'âge minimum de vente mais pas pour l'âge maximum.

2) VENDRE A OU APRES 8 SEMAINES ?

Chez le chaton, le développement comportemental est très rapide. A huit semaines, les grandes étapes peuvent être terminées. Le détachement ponctue le développement comportemental.
Il débute au sevrage alimentaire, à la fin de la 4e semaine. Hors élevage, la mère commence à mettre les chatons en présence de proies tuées vers la 4e semaine. Les petits seront capables d'attraper des proies vivantes vers la 7e semaine. La mère devient progressivement moins tolérante envers ses chatons. Le détachement devient effectif à une date variable selon les conditions du milieu. En moyenne il survient vers la 8 ème - 9 ème semaine. Il est précoce vers 5 à 6 semaines si la chatte est à nouveau gestante, si les ressources alimentaires sont rares. Il est tardif, vers 12 voire 15 semaines lorsque le milieu le permet, dans certaines races comme les races asiatiques.
La perception des stimuli de l'environnement permet la mise en place d'un niveau de stimulation sensorielle de référence, qui détermine le seuil de tolérance aux informations extérieures. Un milieu suffisamment stimulant permet au chat d'incorporer un maximum de stimulations dans sa "banque de donnée interne".
Chez le chat, il est important que le milieu de vie ultérieur soit en adéquation avec le milieu de développement. Les chatons élevés dans un milieu hypostimulant montreront des réactions de peur face à différents stimuli de leur environnement. Le passage d'un milieu hyperstimulant à un milieu hypostimulant génère également des troubles comportementaux divers, comme une agressivité prédatrice.
Si l'élevage est similaire au futur milieu de vie du chaton, y rester au delà de 8 semaines ne présente pas d'inconvénient majeur, mais pas non plus d'intérêt majeur en dehors d'un contexte épidémiologique particulier.
Le chaton à 8 semaines est capable de fabriquer des anticorps. La vaccination est donc possible. Mais la réponse est rapide mais, pas immédiate. La responsabilité de l'éleveur peut être engagée.
En effet, dans l'Art. R. 213-2. sont réputés vices rédhibitoires pour l’espèce féline : La leucopénie infectieuse, la péritonite infectieuse féline, l'infection par le virus leucémogène félin, l'infection par le virus de l'immuno-dépression. Dans un contexte à risque (typhus), il parait prudent de différer la vente des chatons. Il en est de même lors d'épisode de coryza dans un élevage.

3) LES VENTES TARDIVES

Ce n'est pas toujours un choix, parfois des chatons ne partent pas en temps et en heure, désistements, portées nombreuses et simultanées, période de vacances ... ou reviennent. Dans une politique d'élevage et de sélection, la vente est reportée afin de pouvoir évaluer les qualités morphologiques du sujet et finalement ne sont pas de bons candidats.
Si les conditions de vie des chatons à l'élevage sont très proches de celles de son futur milieu de vie, cela pose peu de problème (élevage de petite taille, chatons dans la maison, en contact permanent avec les humains et les bruits de la famille : télé, musique, aspirateur... ). Si par contre les chatons sont en box, un départ trop tardif de l'élevage peut compliquer leur intégration dans leur nouvelle famille.

CONCLUSION

Un chaton qui va bien au niveau physique et comportemental est un bonheur pour tous: chaton, éleveur, propriétaire et la meilleure des publicités pour votre élevage et votre profession.

 

• DÉCLARATION PUBLIQUE D'INTÉRÉTS SOUS LA RESPONSABILITÉ DU OU DES AUTEURS : NÉANT

 
 
Source : Rencontres AFVAC 2016
 

Table ronde à l'issue de cet exposé :

 

Depuis 2014, on a abaissé la température souhaitée pour le nid la première semaine : 30°C (32°C auparavant).

Attention, la température du nid n'est pas la température de la pièce !

 

La réplication de l'herpesvirus est favorisée à 34°C. Réduire la température à 29°C va diminuer cette réplication.

 

Lorsque l'on utilise une lampe chauffante, il faut assurer une distance minimale de 1m. En deça, il y a risque de brûlure et de deshydratation.

Attention à la qualité des "plaques chauffantes", des bouilloires ou des sèche-cheveux.

 

On a remarqué l'aggressivité des femelles en chaleurs envers des mères de chatons. L'agressivité serait liée à l'imprégnation hormonale. C'est un mécanisme complexe et imprévisible.

 

Si un virus est présent, il faut protéger le plus tôt possible :7 semaines, voire 6. On procède alors à 3 injections à 7, 10 et 13 semaines...

En cas de typhus, il est possible de vacciner à 3 semaines (hors AMM).

 

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